Philippe Bray a à coeur de vous accompagner dans la découverte de “Ce que nous sommes”, c’est-à-dire la profondeur de l’Être.
Voici sa déclaration d’intention :
L’après séminaire et ses enseignements…
» À la suite d’un séminaire que nous venons de partager, un témoignage me vient.
Il vous est destiné, collectivement et individuellement. C’est une lettre d’équipe, car, le temps d’un week-end, que nous le voulions ou non, nous sommes dans une équipe, ce qui, au plan causal, s’étend à la phrase intemporelle, longtemps lue et récemment comprise « Nous sommes tous dans la même équipe… » Mais ceci est une autre histoire sur laquelle nous pourrons revenir lorsque le temps sera venu…
Pour ma part, depuis quelques temps, je me suis rendu compte qu’un vieil automatisme qui autrefois venait m’étreindre n’était pas là… En tous les cas, il est si peu actif que son vague souvenir me permet de me rappeler qu’il a existé et donc, d’en témoigner.
Vous savez, c’est comme une douleur récurrente, installée depuis longtemps, presque banalisée dont je ne garde le souvenir que pour savoir qu’elle a été là… et me rendre compte qu’un jour, elle a disparu, sans même pouvoir définir le moment ou les circonstances de cette disparition.
En fait, c’est ce qui se passe lorsque nous revenons à notre état normal. La chose inappropriée ne nous tape pas sur l’épaule pour nous dire : « hé, sois attentif, là, je disparais ! ». Non, un jour ce n’est plus là… Tout simplement.
Bref, voici ce que j’ai constaté :
Cela fait plusieurs séminaires que, ce que j’avais appelé « ma petite (c’est relatif bien entendu) dépression post-séminaire, n’est plus là ».
Depuis la prise de décision ferme de mettre de l’Attention dans « tout ce qui se passe en moi », j’avais remarqué l’existence récurrente de 3 phases post-séminaire :
La première consistait en une sorte de montée énergétique pendant laquelle je me sentais galvanisé par la rencontre, les échanges et surtout l’enthousiasme et la sagesse de Grégory. (Ceci, étant aussi valable avec d’autres enseignants intègres)
La deuxième phase semblait être le revers de la pièce puisqu’elle consistait à plonger dans des méandres de basse fréquence, m’entraînant dans une phase de découragement, voire de culpabilité pouvant aller jusqu’au désespoir. Cette phase était, la plupart du temps, l’occasion de remontées émotionnelles fortes, qui non investiguées, me plongeaient dans un désarroi profond.
Puis, dans une troisième phase et parce que mon mental était ainsi formaté, celui-ci tentait avec plus ou moins de réussite, de reprendre le contrôle de la situation en actionnant mes patchs habituels pour me rendormir ou, du moins, faire baisser mon niveau de mal-être.
Évidemment, cette action me ramenait dans mes habitudes ou mes addictions, annulant quasiment les effets du séminaire en termes de « bonne résolution » qui, ceci dit en passant, ne sont que très rarement réellement tenables, car sourcées dans le mode réactif, très éloigné de notre profondeur.
Donc, là… et depuis quelques temps, sans réellement savoir quand ce phénomène s’est installé : pas de dépression post-séminaire.
Cette constatation ayant attiré mon Attention (la fameuse) me voilà plongé dans une écoute intérieure particulière sur le sujet.
Et voilà ce qui est remonté et qui semble, pour moi une découverte d’une grande importance :
Nous avons parlé ce week-end de nos « enfants intérieurs ». Grégory nous a dit, qu’en réalité, il est difficile, voire impossible, de passer à autre chose, tant que nous ne nous sommes pas libérés de « papa et maman ».
Et c’est vrai ! Que voit-on lorsqu’il est nous est possible de sortir de l’histoire qui nous est présentée par la personne assise sur scène qui essaye de s’exprimer sur ses nœuds et la vase qui remontent ?
En réalité, on peut voir une personne d’âge adulte, tenter, souvent avec grande difficulté, de laisser s’exprimer ses enfants intérieurs qui cherchent à être libérés.
Pourquoi ces difficultés ? La plupart du temps, parce que nous avons adopté la croyance que ce serait dangereux et/ou « mal » de laisser ces enfants s’exprimer. Nous voyons donc des personnes qui n’ont pas encore rencontré ces enfants bloqués dans le passé. Or, qu’est-ce qu’apprendre à se connaître ? Hé bien c’est exactement cela !
C’est aller rencontrer.
Lorsqu’il est compris que depuis très longtemps, je mets en place des stratégies d’évitement incroyables, pour éviter d’aller rencontrer mes zones d’ombre, alors il devient possible d’arrêter d’éviter et de commencer à me connaître. Me connaître vraiment.
En réalité, lorsque j’y réfléchis bien, je me rends compte que mes enfants intérieurs n’ont pas d’existence réelle dans le plan de réalité appelé l’instant présent. Ils ne sont que des « capsules mémorielles » qui s’activent en fonction des situations, elles-mêmes toujours neutres.
Alors je vous pose une question :
De quels moyens disposent nos enfants intérieurs, que j’appellerais dorénavant « mes enfants mémoire » pour me rappeler justement qu’ils ne sont que des mémoires… ? De quels moyens disposent-ils pour signaler leur présence inappropriée et limitante dans nos esprits qui, eux, vivent dans l’instant présent ?
Je vous laisse réfléchir 3 secondes…
Hé bien, ils disposent d’un fil mémoriel relié à un faisceau très actif d’émotions, lui-même relié à des autoroutes neuronales et des terminaisons nerveuses qui provoquent nos ressentis corporels. Et, comme nous l’a dit Grégory, ils sont extrêmement puissants ! Et c’est là que le système peut totalement duper notre vigilance et notre discernement… Combien de fois ai-je entendu des personnes en accompagnement me dire : « c’est vrai puisque je le sens… ! » alors que ce qu’ils ressentaient était l’expression d’une chaîne d’émotions et de ressentis liés à la tentative de captage d’Attention d’un ou plusieurs « enfants mémoires » !
C’est ce qui se passe lorsque certaines situations extérieures (toujours neutres, puisque c’est ce qui EST) viennent stimuler nos « enfants mémoires » et c’est ce qui se passe aussi lorsque ceux-ci sentent qu’ils ont une chance d’être libérés lors de ces week-ends au contact avec d’autres chercheurs de vérité, stimulés par un accompagnant de haute intégrité comme Grégory.
Et c’est aussi ce qui se passe lorsque nos « enfants mémoires » voient que nous sommes sur le point de nous « rendormir » après le séminaire, c’est-à-dire lorsque nous sommes sur le point d’abdiquer et de détourner notre regard, sous prétexte de « souffrances intérieures » qui ne sont que de petites perturbations de nos états d’être.
Ainsi, la « dépression post-séminaire » n’est qu’un énième appel à la libération de nos enfants mémoires qui nous disent comme ils peuvent : « Ne te rendors pas ! S’il te plaît, ne te rendors pas ! »
« Je t’en supplie accorde-moi ton Attention, c’est tout ce que je te demande ! »
« Accorde-moi ton Attention ! Et surtout ne fais rien d’autre que d’emmener avec toi la conscience pure du Divin. Car elle seule peut me libérer !
« Toi, tu n’as pas ce pouvoir. Pas la peine d’essayer de m’accepter, ce n’est pas en ton pouvoir ; pas la peine d’essayer de me cajoler, tu validerais mon histoire… ! »
« En réalité, ce dont j’ai besoin, c’est de ton Attention neutre, accompagnée de la Conscience de ce que tu es ! »
« Et comme tu es Dieu en train de vivre une expérience Terrestre, l’énergie Divine peut circuler et venir libérer ma capsule, sans que ton intervention ne dépasse ce rôle finalement simple de m’offrir toute ton Attention, sans me juger, ni vouloir changer ce que tu vois ».
Lorsque j’ai compris que l’enfant mémoire ne cherchait qu’à attirer mon Attention, j’ai redoublé d’Attention. Je me suis même étonné que ce process soit aussi simple, finalement… Mais depuis, je mesure combien simple ne veut pas dire facile !
Et je consacre mon temps, mon énergie et mon unicité à accompagner celles et ceux qui se sentent attirés par ces libérations. C’est ce que j’appelle « le travail ». C’est ce que j’appelle « apprendre à se connaître ». C’est ce que Grégory nous exhorte à accomplir en préalable à toute autre évolution et qu’il exprime souvent en nous demandant d’aller « éclairer toutes nous opacités ».
En réalité, ces capsules mémorielles n’ont de consistance que parce que nos systèmes en place ont trouvé des équilibres qui, bien que précaires, nous font croire à une pseudo-sécurité. Celle-ci n’existe pas, car seul ce qui est Réel ne peut être menacé. Or, tout ceci ne l’est pas.
Accompagner ces transformations, c’est ce que nous faisons, c’est ce que fait l’équipe Whatweare et c’est ce que font des milliers de groupes à travers le monde. Cela demande un engagement extra – ordinaire. Car les bénéfices cachés à rester cachés sont nombreux. Mais la libération est au-delà de tout ce que nous pouvons espérer. C’est bien au-delà de tout ce que l’émotionnel peut nous apporter.
Sous les radars, un mouvement de conscience se déploie.
Vous en êtes ?
Merci pour votre Attention.
C’est votre focale !
En devenir maître est l’un des biens les plus précieux !
Avec le cœur,
Philippe »
Si je viens à un séminaire pour apprendre à me connaître, il y a de fortes chances que le gain de conscience consciente soit élevé. Si je viens à un séminaire pour me faire du bien, il en va différemment. Savez-vous faire la différence ? Faites-vous la différence consciemment avant le séminaire ?
Avant de descendre de la voiture, que diriez-vous de fermer les yeux, juste un instant, en vous adressant à l’ensemble de votre intériorité et de manière consciente scanner mon « pour quoi » je suis là ? Un pour quoi écrit volontairement en deux mots.
Et si nous étendons cette question à l’ensemble de nos actions, je vous assure que la possibilité de changement de paradigme sera considérable.
– Accompagnement coaching 3 mois « vers le Dépouillement Intérieur »