Plus que jamais dans l’Histoire humaine récente (c’est-à-dire celles des 12.000 dernières années, postérieures à l’épisode nommé « le Déluge »), nous sommes les témoins directs des conséquences présumées de nos choix, décisions et arbitrages. Dans le même temps, un vent puissant de culpabilité souffle actuellement sur l’Humanité, la poussant à penser d’elle-même qu’elle est globalement immature et qu’elle passe son temps à faire des choix dissonants, mortifères, contre-productifs, imbéciles et égoïstes.
En vérité, on ne peut être tenu responsable des choix que l’on fait que si l’on a pleinement conscience de l’ensemble des autres choix possibles qui s’offrent à soi. Pour faire simple, on ne peut pas reprocher à quelqu’un de toujours choisir le dix de pique ou le cinq de trèfle s’il ne sait pas que le jeu comporte 52 cartes et non juste deux…
Que nous en ayons conscience ou non, nous sommes en permanence en train de faire des choix ou, plus justement, du tri : celui de rester à tel endroit, avec telle(s) personne(s), de produire telle action, de formuler telle réponse, de manger tel aliment, de penser telle chose, de regarder dans telle direction… A l’infini.
Bien souvent, les humains mettent dans leur bouche des phrases du type : « il faut que je… » ou « je n’ai pas le choix », « j’aimerais bien mais… », « ah, si seulement… », « on va laisser les choses se faire », sans oublier le fameux « on verra bien », sans mesurer qu’ils commentent sans cesse leur méconnaissance des autres choix possibles qui s’offrent à eux.
Ceci étant, qui dit choix possible dit nécessairement liberté (totale) de choisir. Une question fondamentale se pose alors : en tant qu’êtres humains incarnés, caractérisés par une identité unique résultant d’un grand nombre de paramètres (héréditaires, physiologiques, culturels, numérologiques, astrologiques, cosmologiques, vibratoires, etc.), disposons-nous vraiment d’une liberté – totale – de choisir, de discriminer, de discerner, d’évaluer ? Dans le cas contraire, quelle est donc la force de la prédisposition et celle-ci est-elle modifiable selon notre niveau de conscience ?
Par ailleurs, où se trouve la frontière entre nécessité d’agir et celle de lâcher prise ? Est-elle située au même endroit pour tous ? Un adage célèbre énonce que « la confiance n’exclut pas le contrôle ». Certes. Mais là encore, où se trouve, dans nos relations, nos délégations, nos échanges, l’endroit où il devient utile de passer du mode « je fais confiance » à celui de « je vais quand même contrôler ce qui passe » ? Comment choisir un mode plutôt qu’un autre ?
Mis bout à bout, nos choix – ou nos renoncements – forment un itinéraire, un chemin qui, à certains égards, peut paraître cahoteux. Et qui dit chemin dit destination ou destinée. Mais alors, si on a un destin (en d’autres termes une destination individuelle), qu’en est-il de notre libre arbitre ? Peut-on faire des choix qui, en conséquence, changeraient radicalement notre trajet ?
Faire des choix éclairés et non subis suppose donc de connaître, en amont, les cartes que l’on possède dans son jeu (et donc aussi celles qui n’y sont pas présentes…) La prise de décisions alignées avec notre « feuille de route » implique alors de mettre en adéquation les cartes dont on dispose avec les différentes étapes de notre itinéraire individuel.
Principales questions abordées lors de cette rencontre :
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